Quel réjouissant solo de cor ! Dans cette forme inédite de concerto, Bartók ne fait pas seulement jouer un instrument soliste "contre" l’orchestre mais tous les pupitres chacun leur tour.
Bartók compose cette œuvre aux États-Unis où il a fui le nazisme. En difficulté financière, il fait de son mieux pour plaire au public américain. À l’époque, les cuivres sont à la mode et la création est un triomphe !
Bartók ne renie pas pour autant ses origines hongroises et le folklore de son pays natal. Écoute le mouvement perpétuel des cordes qui rappelle la virtuosité des violons
tziganes ! Écoute ces danses furieuses !
Irrésistible Bartók !